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Maroc News : «Le Maroc se fracture de plus en plus et la suspicion grandit»Où va Le Maroc?
Maroc News : «Le Maroc se fracture de plus en plus et la suspicion grandit»Où va Le Maroc?
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24 novembre 2006

Maroc :Quand le Maroc sera islamiste ?

Un nouveau livre sur le Maroc:Nicolas Beau (Canard enchaîné) et Cahterine Graciet (Le Journal Hebdo) Quand le Maroc sera islamiste ( éditions Les Arènes).
Extraits :
«  Le Maroc, c’est la Russie en 1916 »
Un des patrons de l’antiterrorisme en France, resté un des experts auprès de la Direction générale de la police nationale (DGPN), expliquait encore en octobre 2006 : « En matière d’intégrisme, la Tunisie a tout verrouillé et nous ne craignons rien. L’Algérie a réussi à crever l’abcès au prix d’énormes souffrances et de 150 000 morts. Le problème est derrière. En revanche, le Maroc est la région qui est, de loin, la plus inquiétante : (...) « Le Maroc, c’est la Russie en 1916 ».

Le PJD baisse le ton
Le Palais ne pouvait en espérer tant. Il tient enfin un parti islamiste fréquentable à tous points de vue… Et sait le récompenser comme il se doit. C’est en tout cas ce que laisse entendre une autre note du ministère français de la Défense du début des années 2000. Le numéro deux de la DST marocaine, Noureddine Benbrahim, y raconte que « le Palais a donné des instructions en vertu desquelles des appels d’offres en matière de BTP soient accordés à des sociétés appartenant au PJD »

La corruption, un sport national

« Azzedine Laraki, bourgeois fassi… »
Sous le règne d’Hassan II, un Premier ministre a incarné (de septembre 1986 à août 1992), pour le meilleur et surtout pour le pire, l’emprise de cette bourgeoisie fassie sur la vie politique et économique du royaume : Azzedine Laraki. (…) Nommé ministre de l’Éducation nationale en octobre 1977, le bon docteur applique fidèlement l’ordonnance d’Hassan II. L’arabisation hâtive de l’enseignement qu’il initie provoque l’appauvrissement intellectuel des facultés marocaines. Entouré de conseillers passéistes, l’éminent professeur contribue aussi à remplacer l’enseignement de la philosophie par des départements d’études islamiques et fait appel à des enseignants formés en Arabie saoudite, aux préceptes les plus rétrogrades. Le roi Fahd finance alors à fonds perdus des infrastructures culturelles qui vont parfois distiller le poison de l’islam wahhabite.

Ministre de l’Éducation, Laraki fut surtout un grand bâtisseur, à l’origine de la construction de multiples établissements scolaires. Pour les équiper en fournitures, tables, chaises et armoires, il monta une usine moderne, qui obtint le monopole des marchés de l’ensemble des établissements scolaires de l’Éducation nationale. Lorsqu’il fut nommé Premier ministre en 1986, pour six longues années à ce poste, Laraki se montra terne, sans envergure. À l’exception de quelques grands travaux qu’il fit réaliser par les offices étatiques, parfois pour son propre compte. C’est l’époque où le syndicaliste Noubir Amaoui, secrétaire général de la CDT (Confédération démocratique du travail), dénonça dans le quotidien espagnol El Pais les pratiques de corruption du gouvernement de Laraki. Mal lui en a pris, il écopa d’un an de prison ferme. Saisi par la fibre agricole, Azzedine Laraki s’est employé à exproprier de pauvres gens de la localité d’Aïn-El Aouda, dans la grande banlieue de Rabat. Il mit ensuite en valeur les terres qui lui appartenaient, sans négliger d’utiliser les moyens de la puissance publique. Ainsi, selon des témoignages d’anciens cadres de l’administration marocaine, l’Office national de l’eau potable fut mis à contribution pour raccorder sa ferme au réseau général grâce à une adduction de cinq kilomètres. Plus tard, le ministère des Travaux publics fut requis pour réaliser un barrage sur la rivière d’El-Oujla qui irrigue le site de l’hacienda du Premier ministre. Sitôt dit, sitôt fait, l’ouvrage coûta sept millions de dollars. Enterré le barrage programmé au départ. Un vaste lac fut ainsi aménagé où le Premier ministre entrepreneur réalisa un vaste élevage de grenouilles destinées à l’exportation. Et tant pis pour les aroubis (campagnards) situés en aval du cours d’eau, qui ont vu dépérir leurs modestes cultures maraîchères. (...) Le petit peuple du royaume parle plus volontiers de « larakisation », pour mieux souligner l’enrichissement personnel de ces grands bourgeois fassis parvenus au pouvoir pour servir autant leurs intérêts que ceux du pays.

La mariée était belle
Il aura fallu vaincre les réticences du patron de Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, qui s’était opposé comme Basri à un montage majoritaire en faveur des Français. Ce qui est assez naturel pour ce haut fonctionnaire qui fut le patron de l’Office national des postes et télécommunications et plusieurs fois ministre.
Or très vite, ce dernier opère un revirement à cent quatre-vingts degrés. Certains documents découverts à Paris par les policiers de la Brigade financière qui ont enquêté sur les dérives du système Vivendi peuvent éclairer ce changement soudain de doctrine. Abdeslam Ahizoune a en effet touché, à l’occasion du rapprochement des deux sociétés, de nombreux bonus, qui s’ajoutaient à une revalorisation accélérée de son traitement. Dans la lettre du 29 avril 2004, Jean-René Fourtou, le successeur de Jean-Marie Messier, lui écrivait : « Cher Abdeslam, j’ai le plaisir de vous confirmer que, au titre de 2003, il a été décidé de vous attribuer votre bonus correspondant au maximum de mon courrier du 3 mars, soit un taux de performance de 120 % de vos objectifs ». En conséquence, « VTI [Vivendi Télécom International] versera un bonus de 32 000 euros en mai 2004, qui s’ajoutent à d’autres bonus, précise le courrier, déjà versés pour 2003 ». Et effectivement quelques discrets virements sont versés en prime sur le compte que le patron de Maroc Telecom possède à Paris à la BNP Paribas. Ainsi le 17 juillet 2003, il lui est versé 15 000 euros. Rebelote le 8 janvier 2004, un autre versement de 117 500 euros est consenti. Et encore le 28 avril 2004, la veille de la lettre que lui adresse Fourtou, son compte est crédité, cette fois, de 24 000 euros. Parallèlement, la rémunération de cet employé modèle – ou plutôt les rémunérations – est augmentée. Le salaire fixe, versé au Maroc, est porté à 1 050 000 dirhams par an, l’indemnité de fonction à 380 000 dirhams par an, le salaire à la charge de VTI à 34 000 euros par an… Et la rémunération comme conseiller pour les affaires Afrique du Nord-Moyen-Orient – cela existe ! – est portée à 70 000 euros. « Le maximum,120 % des objectifs »…

L’Eldorado touristique
Au moins autant que les télécommunications, le tourisme constitue l’atout majeur du Maroc pour faire entrer un peu de devises dans les caisses du royaume. Or dans ce secteur, le gouvernement de Hassan II va également brader les intérêts marocains dans des conditions spectaculaires. Ainsi le régime cèdera-t-il au groupe français Accor quelques bijoux de famille pour des sommes que tout le monde estime aujourd’hui dérisoires. Les ambitions d’Accor remontent aux années 1990. C’est l’époque où le groupe réussit fort bien en Tunisie, où il lance des projets grandioses. Grâce à l’entregent du conseiller personnel d’Hassan II, André Azoulay, un véritable plan d’action pour le Maroc se met en place. Le président d’Accor, Gilles Pélisson, qui a été présenté à Hassan II par l’intermédiaire de Jacques Chirac, toujours serviable, revoit le roi en présence d’André Azoulay. Officiellement, il s’agit pour le groupe français d’investir cent millions de dollars dans le secteur hôtelier. Accor s’est fixé comme objectif le développement de 7 000 chambres sur huit ans. En quelques années, le groupe français a pu s’imposer dans plusieurs villes du royaume : Rabat, Fès, Marrakech, Tanger, Meknès, Agadir, Essaouira et Casablanca, où Accor devait construire le vaste ensemble commercial Casa City Center. Il est vrai que le tourisme marocain cherche depuis longtemps l’occasion de passer à la vitesse supérieure. Avec des conditions fiscales, douanières et réglementaires exceptionnelles, un accord est trouvé en 1996 par le groupe français autour de deux acquisitions : les six hôtels de la chaîne Moussafir et le palais Jamai de Fès. Seul hic, ce développement spectaculaire ne va guère profiter aux intérêts de l’État. (...) Le contrat entre l’Office des chemins de fer et Accor était tellement anormal au regard des usages en vigueur qu’une campagne de presse dénonça le scandale. Les partis de l’opposition s’émurent de cette transaction qui touchait au patrimoine national. Alerté par le conseil d’administration, le ministre des Transports, Saïd Ameskane, suspendit provisoirement le contrat. Mal lui en a pris. Il fut illico remplacé par le docile Driss Benhima, un proche d’Azoulay. À peine nommé le 14 août 1997, le nouveau ministre fit avaliser l’ensemble de l’opération. »
source

Où va le Maroc ?Quelle direction va prendre le Maroc? C'est la magie du Maroc qui bouge....!
Le Makhzen est à bout de souffle.

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Commentaires
A
casablanca,le jeudi21/2/2008 à 17h20 soir,<br /> <br /> <br /> objet:demande votre avis,aide, et soutien,merci<br /> beaucoup de penser à moi,cordialement!<br /> <br /> <br /> objet:demande votre intervention,pour m'aider à<br /> trouver un boulot,cordialement!<br /> <br /> -je peux compter sur vous cher monsieur,merci<br /> beaucoup!<br /> <br /> <br /> bonsoir cher monsieur,cher mr le gouverneur,directeur générl des affaires générales,mr nouredine benbrahim,<br /> <br /> j'ai le grand l'honneur de vous écrire ce matin,afin<br /> pour vous demande votre de l'aide concerne mon dossier<br /> d'aumbauchement numero 1564/2004 d.a.g/au préfecture<br /> de casablanca/anfa!<br /> <br /> -j'ai deja travailler en7arrdt communale elhank,casablanca/anfa,maroc avec mr le caid,mohamed elboubkri pendant3ans,et demi!<br /> <br /> -je suis un jeune homme marocain,mr adil.hamma<br /> elaidi,agé de 33ans,né le 11/10/1974 à<br /> casablanca,maroc<br /> <br /> -je suis un fils d'un ancien militaire,et combattant à<br /> l'armée français,et victime de guerre,bureau<br /> dépt:gironde33000,france!<br /> <br /> -et néveu de deux véterans morts sous le drapeu<br /> tricolore en 1952 en indochine!<br /> <br /> je vous prie cher monsieur, de me donner une suite<br /> favorable à ma requette<br /> <br /> -je suis un victime d'un certain mr au sérvice de<br /> personnel au préfecture de casablanca-anfa.<br /> <br /> -alors je suis en chomage car j'ai pas donner la<br /> corruption!<br /> <br /> -merci beaucoup de votre régard!<br /> <br /> <br /> -mon adresse postale:<br /> mr adil.hamma elaidi,<br /> bloc 5 n 36,f-a<br /> elhank-anfa<br /> 20050 casablanca,maroc<br /> <br /> tél:00212.6540.7896 <br /> <br /> cordialement!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> -je voulais bien que vous m'aider avec votre intervention auprés de mr le gouverneur de casablanca/anfa:dossier mle1564/2004d.a.g préfecture de casablanca/anfa,maroc<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> -je suis la en chomage,j'ai besoin de<br /> vous,aide,soutien,et intervention!<br /> <br /> -cordialement!<br /> <br /> -lu l'annonce sur le journal alwatan n250/samedi23/6/2007<br /> <br /> -j'ai besoin de vous cher mr,votre intervention<br /> <br /> merci beaucoup!
L
je vous remercie d'avoir publié cet article qui montre que le peuple marocain n'est qu'une marionnette tirée par des hommes de pouvoirs malsaints qui ne pensent qu'a s'enrichir sur le dos de ses compatriotes. helas c'est decevant mais c'est la realité.que Dieu fasse payer ces ingrats dans cette vie ici-bas.
Maroc News : «Le Maroc se fracture de plus en plus et la suspicion grandit»Où va Le Maroc?
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